lundi 21 décembre 2015

ENGAGEMENT DU COMITE DE SOLIDARITE AVEC CAJAMARCA SUR LE CLIMAT


L’accord de Paris.


Entrée du bâtiment de la conférence sur le climat au Bourget
 
Qualifié « d’accord historique » par le gouvernement, cet accord (voir lien) n’a d’historique que le fait qu’il ait été approuvé par l’ensemble des Etats et, afin de parvenir à un consensus global, il a été soigneusement « allégé » de ses aspects contraignants. Certes l’objectif global d’un réchauffement inférieur à 2°C est maintenu, mais cet objectif apparait plus comme un vœu pieu au regard des dispositions et contraintes imposées aux parties. En ce sens, la réduction du contenu de l’article 2 de l’agrément est significative, toutes les contraintes existantes à ce niveau dans les documents précédents ont été reportés dans l’annexe 0 en préambule, ce ne sont plus des objectifs, mais de simples recommandations. Ainsi, toutes les mentions concernant  les droits de l’homme, la protection de l’environnement et des écosystèmes, le respect des droits des peuples autochtones, les droits des femmes, deviennent donc de simples recommandations.
Rien dans l’accord ne précise que tout ou grande partie des combustibles fossiles doivent rester dans le sous-sol, afin de garantir les objectifs en terme d’augmentation de température.
« A la catastrophe déjà commencée, l’accord de Paris oppose un bricolage constitué à partir de la somme des égoïsmes nationaux, aussi bien en matière de financements que d’objectifs de réduction des émissions. » - Geneviève Azam porte-parole d’Attac France (voir lien) (voir lien) (voir lien).
Rien de bien étonnant à cela, les lobbies des multinationales, notamment des multinationales de l’énergie, des pays producteurs de pétrole, des grandes corporations financières, ainsi que l’obsession généralisée pour la croissance continuent de dominer le débat. Les modes de pensée restent formatés par le consumérisme, la rentabilité à court terme et le retour sur investissement le plus rapide possible.
 

Société civile et mobilisation.

Le comité de solidarité avec Cajamarca dans la chaîne humaine du 29/11

Les mobilisations ont forcément subies les problématiques liées aux attentats du 13 novembre dernier et la déclaration d’état d’urgence qui en a résulté. S’appuyant sur cet état d’urgence, le gouvernement a eu beau jeu d’interdire les manifestations de rues. Plusieurs activistes écologistes, jugés « radicaux » ont été soumis à une procédure de garde à vue au domicile, avec obligation de s’identifier plusieurs fois par jour au commissariat de leur quartier, ce qui de fait les maintenaient éloignés de toute participation. De nombreuses personnes du monde entier sont venus en France et ont largement participés aux mobilisations. Néanmoins, si l’ensemble des manifestations dans le monde ont réussi à mobiliser 800000 personnes les 29/11 et 12/12 dans 175 pays, la mobilisation en France n’a pas été à la hauteur de l’évènement, l’écologie n’est pas la préoccupation majeure des français, comme l’a démontré du reste les résultats des mouvements écologistes aux dernières élections. Il est clair également que la classe politique et les grands médias ont tout fait pour détourner les français de l’écologie. Au problème aigu du chômage de masse et de la précarisation des emplois, ils ont cultivé la psychose de l’immigration de même que la peur des vagues de réfugiés du moyen orient et de l’insécurité permanente face au terrorisme, créant ainsi les conditions d’une spectaculaire percée de l’extrême droite.
Cependant, la fin de la COP 21 à Paris ne signifie pas la fin des mobilisations.
 
Les temps forts des mobilisations.
La société civile est le seul contre-pouvoir possible face au monde dominant des grandes corporations financières, des grandes multinationales et de la mégalomanie sans limite de leurs dirigeants, prêts à tout pour toujours plus de profits et toujours plus de pouvoir.


Le comité de Solidarité au VMA de Montreuil

Dans le cadre de cette COP21 à Paris, les temps forts de la mobilisation de la société civile ont été la grande chaîne humaine le long du boulevard Voltaire (plus de 5000 participants) et l’opération symbolique du dépôt de milliers de chaussures place de la République (voir lien) (voir lien) le 29/11. Les 4 et 5 décembres, 400 personnes ont assisté au tribunal international des droits de la nature à la maison des métallos (voir lien), Les 5 et 6 décembres le VMA (Village Mondial des Alternatives) a réuni entre 20000 et 30000 personnes sur le week-end à Montreuil. Plusieurs milliers de personnes ont participé aux conférences, débats et réunions de la Zone d'Action Climat (ZAC) au 104 entre le 7 et le 11 décembre (voir lien).

Enfin pour clore cette COP21, des milliers de personnes se sont réunies pour effectuer un marquage par positionnement GPS afin d'afficher les mots "climate, justice peace" pour qu'ils soient vu en image satellite sur Paris, ensuite avenue de la Grande Armée avant de terminer au Champ de Mars le 12/12 (voir lien) (voir lien).

Le comité de solidarité avec Cajamarca a participé à la chaîne humaine du 29/11, au VMA des 5 et 6 décembre (voir lien) (voir lien), ainsi qu'aux manifestations du 12/12, avenue de la Grande Armée et Champ de Mars.


Le comité présent avenue de la Grande Armée le 12/12
 
Le comité présent également au Champ de Mars ce 12/12

Video sur la chaîne humaine du 29/11


 
Video 350.org sur la manifestation avenue de la Grande Armée

Video Alternatiba
 







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